Weapons of the Young – sujets du néolibéral, F. Cusset

Lecture de François Cusset, La Haine de l’émancipation, j’attends de voir toute la construction de l’argument (p. 23 so far), son élaboration sa lecture de l’état. Un des types de travail toujours contribué chez lui, connaissances sur les mouvements associatifs, y compris terrains assez près du sol, difficiles à connaître par le biais de l’information plus générale, autrement qu’occasionnellement. Et une information sur la France, que j’imbibe moins spontanément.

J’y retrouve l’ensemble des paramètres et acteurs, mots d’ordre et places énonciatives que j’ai déjà repérées ; et d’autres, qu’il associe à l’écheveau, des deux côtés de “quelque chose se lève” (12). Je vois des cadres de saisie se former ; et surtout une position générationnelle, et une stratégie, “pragmatique” (20, “d’abord”), pour un rapport intergénérationnel à imaginer. Prise par la génération, donc. Et oui correctement, par “la subjectivation des plus jeunes” (20). Qui est en relation avec ce qui semble une dépolitisation. C’est tout l’enjeu, voir où se décompose et se réarticule peut-être le combiné de ce que devient “le politique“. Politisation de. Sphères inattendues.

Weapons of the Young. Voir comme tel ; selon le cadre de J Scott.

Certainement, FC sait dessiner un récit théorique, arc interprétatif. C’est la proposition ici. Comme historiographe de la critique. Et rhétorique, car il sait aussi très bien, compétence brillante et euphorisante, conduire le jeu polémique, devant la donne polémique. La forme récit : c’est pourquoi je me trouve à attendre la chute, et prendre plaisir, reconnaissance, suspension of questions, aux épisodes.