Actualisation de la critique – nouveaux NMS
Les 70s, 60s, 80s, ont trouvé leurs modes critiques et radicaux, leur actualisation du marxisme – “Western Marxism” (P Anderson), même avec ses ambiguïtés propres et pas toujours tues. Réactivation de Gramsci, néo-marxisme, articulation du culturel aux déterminations de l’économie politique. Cultural Studies, postcolonial studies dans certaines orientations marxistes, Laclau. En France une option majeure a été Althusser – Balibar fertile.
Puis avec les anarchismes – spinozisme, Del & Guat, …
Actuellement les options des gauches sont suspendues, groping. Certains alignements, défense des mouvements sociaux des nouvelles générations radicales délicate et pour l’instant mal réussies. De nouvelles articulations sont à faire. Elles sont sans doute en travail. Personnel et politique ; genre et sexualité ; nouvelles cartes du privé et du public ; nouveaux médias. …
Les transitions des 60s sont à réétudier, pour les processus de ré-articulation. Celles des 80s, La Décennie, l’ont assez été. (Ce qui ne veut pas dire la réduction de leur utilité pour réarmer.)
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On peut aussi avantageusement s’essayer à situer l’ancien et bref ethical turn dans ces séquences. Les anti-totalitarismes français (et les usages étendus de Ricoeur), les engagements du second Derrida (période Levinas) ; Martha Nussbaum.
Et devant ces options aussi alors, les spinozismes (français en tout cas) : valeurs de ces relectures. Pour Deleuze ; pour les radicalités de gauche de gauche ; poursuites et complexification des gauchismes, néo-marxismes.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Claire Joubert (10 mars 2023). Actualisation de la critique – nouveaux NMS. Ce que fait un angliciste. Consulté le 25 avril 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/na00