Histoire du public – dans l’État moderne

Ce qui veut dire – j’y viens en repassant par le fil qui semble se tendre entre les ingénieurs de Napoléon et l’institution des grandes écoles et les acteurs consultants actuels, passés par la ressource publique des “grandes écoles” qui sont des écoles d’ingénieur, et éventuellement par la ressource publique de la fonction publique, dans le profil pantouflage – que l’État public a aussi été une forme historique de la socialisation du pouvoir régalien, la République et ses bénéficiaires – bourgeois, et quoi encore, toute cette qualification est possible à recomposer. On peut certainement s’appuyer pour cette tâche aux expressions, depuis les 80s, des républicanismes “forts” : ce bouquet de classes.

Le public, la république, la fonction publique : aussi chers qu’ils me sont, valeurs socles, ils ont aussi leur qualité de formation de compromis dans une hégémonie, changeante lentement ou par à-coups et accélérations – bien évidemment. Ici le voir. Par exemple en France, bien évidement, un aspect clairement reconnu est celui de leur gestation impériale,  bifurquée du post-révolutionnaire. Peut-être ici la modernité politique, plus que dans le conte que donne l’appellation de Troisième république, contre-interpellation. Les possibles de la modernité. Voies prises, non prises, enfouies avec soin plutôt que par oubli peut-être.

Ici à l’œuvre encore la ligne de démarcation entre privé et public, qui n’est pas une ligne mobile sur un plan, territorial (proposition même du libéralisme, dont Arendt donne une expression classique 40s-50s), mais un tracé à la main libre, augure, imaginaire d’un territoire d’inscription. Qui vient se sur-inscrire sur un état de discours tout autrement généré, découlé. Which exactly is it? On en reconnaîtra les termes clés, prémodernes bien sur, et alter-modernes aussi. (A commencer par Révolutionnaires).