Humanities, late 1970s : media, communication, mass, subculture

Une étape, à reprendre, intégrer au récit des études littéraires dans l’université états-unienne comme, plus largement, au récit long des conceptions de la culture dans les Humanities : les late 1970s, US & UK in their own surprise at each other’s respective and autonomous developments, et l’introduction des plans & catégories de média, et communication. A la fois sans doute par la méthodologie sémiotique, et par la pression des phénomènes que saisit la notion de masse, société de masse, culture de masse.

Janice Radway, dont j’entame enfin Reading the Romance (repéré depuis ma thèse, au tournant des 90s), rappelle aussi : popular (il faudra construire ce concept pont, entre élaboration marxiste sur le culturel, et nouvelles dimensions de la masse) et subcultures – dans la valeur double, états-unienne dans le fil de l’école de Chicago (communautés, autonomies) et britannique dans les construction des Cultural Studies à Birmingham (conflit des, rapports de domination et structures de détermination).

Ces élargissements du champ du littéraire – acquis en travail polémique, Radway le rappelle. Et selon des lignes de polémique multiples, aussi. Ce qui a voulu dire encore, une bataille entre la poussée sémiotique (Radway évoque un séminaire de Penn avec E. Goffman par ex, qui m’étonne) et les terrains, légitimités, droit de cité méthodologique, de la “critique littéraire“.

Certains acteurs théoriques au UK, dans la même époque que le CCCS (marxisme et néomarxisme, féminisme, sémiotique, nouveaux objets culturels via la dimension sociale de masse – époque que j’ai vécue, sous la forme du thème des mass media, télévision au coeur) : British Film Institute, Screen (Hall y publie, dont peut-être “Cultural Identity and Diaspora”?). Epoque des études de cinéma ? La périodisation est-elle la même ? Tout début, également du coup, embryonnaire : études sur les productions de la télévision. Les séries déjà : Crossroads, l’un des objets très précoces (Dorothy Hobson, dans Women Take Issues, du CCCS).