Vulnérabilités
Les ronchonnements de droite, qui renversent la responsabilité en miroir, fabriquent la notion d'”assisté” : ce passif est indicatif, il dit bien qu’un agent a perdu son autonomie, économique et politique ; il a été capitalisé – on dit aussi bien racisé. Pris dans le système de distribution des places par les rotations de l’emploi et des politiques sociales, placé, parqué, territorialisé, éventuellement ségrégué : classé, au plus direct et explicite.
La vulnérabilité est du même ordre, fonctionnellement. Produit, marqué, et effet, des capitalisations subjectives contemporaines : isolement, extraction hors des solidarités et mutualités publiques, responsabilisation sur ses “compétences” et succès (évaluation) dans le travail (et les études, s’agissant des jeunes).
Il doit y avoir d’autres mots d’ordre – au moins, mots de nouvelles descriptions sociales – similaires dans la série. Très vraisemblablement, on les connaît bien et on les discute amplement, sans doute dans d’autres points du débat, des inquiétudes et des luttes. Intéressant de les identifier, et les aligner pour faire apparaître mieux les logiques : du capital actuel.
Anxiété sans doute, autisme, et tous les troubles “psychiques” qui se mettent en relief ces dernières années, pour commencer.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Claire Joubert (10 octobre 2023). Vulnérabilités. Ce que fait un angliciste. Consulté le 12 octobre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/na2k