Journal soc 3 – lectures
Chemin politique : j’en suis à L’Étrange Défaite – et l’extraordinaire trajectoire de Marc Bloch, contre les pacifismes de l’entre-deux-guerres.
(L’Humeur vagabonde, ma librairie de quartier, a fait un travail radical de montée au créneau !, tous rayons en ordre de bataille. Bon à vrai dire de voir ces forces rangées.)
J’en suis aussi à la subjectivité néolibérale, ses expressions traumatiques, restituées récemment vis à vis du “postmoderne”, en réalignant la cohérence de lire Lipovetsky – le côté RN à un pôle, le capitalisme artiste (parmi d’autres) à un autre, l’abîme de déconnexion se creusant entre les deux. Remédiant donc aussi le psychologisme de l’Ecole de Francfort avec la question de la personnalité (bien qu’elle ait été du dirigeant, et non d’un régime historique partagé par les contemporains).
Chemin politique : par les orientations de lecture donc ? Et les gestes de soutien à l’écriture lecture circulation de.
Comme pour l’université, et pour “la littérature” ou les lettres (sa face actuelle qui m’intéresse : les corpus pour l’IA), la mesure de l’effort est si écrasante qu’elle désespère, d’autant que le collectif est difficile à saisir et à mettre à profit, manier. Question la plus sensible, socialiste, publique. Faut-il arriver à se sentir social & socialisé dans cet éparpillement et cette intermittence ? Jumelés avec la gêne sociale de l’unanimité et de la présence – dont le symptôme toujours net est que la manifestation, participation, m’est insupportable.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Claire Joubert (6 juillet 2024). Journal soc 3 – lectures. Ce que fait un angliciste. Consulté le 11 novembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/11yjb