Populismes 2025 – lisant Rosanvallon
Je n’avais rien compris au populisme. Ça pourrait commencer comme ça.
Je me retrouve à lire Rosanvallon, auquel je m’étais longuement instruite au premier moment d’enquête sur le et les populisme/s – quelles circonstances et injonctions de circonstance déjà ? Autour des questions d’Europe (dans sa construction néolibérale), des premières formes d’ “illibéralisme” (néoformes, néologismes), réactions à “la mondialisation”. Les années 2010 pourraient être bonnes candidates (même si les 90s aussi ; années de l’abstention), j’ai des traces d’une bibliothèque de 2014 par exemple – dispersée maintenant. Sic transit.
Rosanvallon d’octobre 2024 : Les Institutions invisibles – où il faut aller les rechercher…
Je n’avais donc, rien compris au populisme. Très longue digestion des problèmes retournés, traites par beaucoup de lecture, essayés avec Ambedkar en particulier, et dans tout la pan “culture et politique”.
Aujourd’hui – que les choses se sont clarifiées au-delà des scandales, des faux, des irrecevables, conditions d’élection de Trump, crise politique ici en France, crise politique très généralisée, état géopolitique de guerre intense, structurantes. Des blocs plus nets : la question des diplômés, des “sachants” et des experts, technocratie au-delà de la technocratie, gouvernement par l’IA, dépossession de partout.
Je n’avais rien compris au populisme : je l’ai pris pour un, des, phénomène/s politiques, alors qu’il est populaire. Évidemment c’est tout ce qui bouge sous ses noms qui est la question même ; ça bouge beaucoup, agité, “divisé” on dit. Mais de décollage du politique au populaire, un jalon. (Comment on retrouve les évidences rebattues par tous, bah. C’est pourtant déjà ça, par un tour supplémentaire d’examen.)
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Claire Joubert (3 janvier 2025). Populismes 2025 – lisant Rosanvallon. Ce que fait un angliciste. Consulté le 12 février 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/1304v