Mystères de la publication
MYSTÈRES de la publication.
Quelle idée quelle prétention.
Il faut un lestage infiniment confiant, foi musclée pour s’avancer dans un tel milieu de l’incertain – qui est tout autre chose que celui de l’inconnu, parcouru privately tout à son aise et même par nécessité, et plaisir de subjectivation. Imaginer un public si matériellement qu’il deviendra la direction d’une adresse.
Je sais bien on sait bien toute la littérature substantielle, et indispensable (pour une reconnaissance des sociétés démocratiques modernes par elles-mêmes), sans quoi des vertiges épouvantables, sur le public, l’espace “communicationnel”, le social par ces tissages à mille pattes, variés et réinventés et réformés (et mis sous pression). Condition, aussi, historique du social (elle a été inventée, formée, programmée et fought for, par des révolutions). Je compte sur elle, j’y crois presque, je répands sa foi, je l’essaie de tous les côtés. Puis je retombe fatiguée, deflated, aussi. Qu’est-ce que cette fatigue ?
Mystères, et puis aussi : mythes, et mystifications aussi. Toutes ces forces, jouant, dans le temps et dans la dimension collective.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Claire Joubert (3 janvier 2025). Mystères de la publication. Ce que fait un angliciste. Consulté le 11 février 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/1304w