Charme, moralité, critique
Trop fin et évanescent, en passages rapide, pour espérer le ficher, mais affectant pourtant avec fort effet (de joie, d’assurance, de possibilité) : quelque chose de saisi ces tout derniers jours sur une, la, une, bonne place critique. Sentiment de se trouver sur la bonne verticale, colonne alignée.
Par la distinction sensible, repérée dans le cours local des événements, thèmes, et lectures, entre critique, moralité, et charme – entre autres figures reconnues. Charme : des adhésions, croyances, naïvetés (prendre pour naturel). Moralité : des devoirs càd interpellations professionnelles et institutionnelles, mais aussi des dettes en engagement. Et critique : la nature mobile de cette « position », attitude, place pour ou dans la relation. Sans doute un présupposé sans doute irresponsable, limite d’un cynisme et d’un parasitisme : que les choses tiennent pour que la critique puisse se mobiliser autour d’elles. Que des agents les tiennent. Que d’autres se chargent de. Para-situisme en tout cas.
1. La question de la moralité s’impose, s’éclaire à vif, en contexte de pressions « woke », et force aggressive des bullying sur les identités. Résistance à laquelle s’exerce par exemple AB en milieu universitaire québécois. Injonctions à l’engagement. Paris 8 aussi milieu pratique toujours expérimental là-dessus ; faisant faire les expériences
2. reprises d’aperçus sur les Culture Wars, comme stratégie offensive de la droite extrême, logique paradoxale (?) de la révolution conservatrice, et ses moyens, ses inventions stratégiques en elles-mêmes assez réjouissantes, par inventivité, ingéniosité. (Ici claire trace de ma lecture de // réf* (Vie des idées).
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Claire Joubert (25 mai 2021). Charme, moralité, critique. Ce que fait un angliciste. Consulté le 25 avril 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/n9t8