Culture numérique et culturologies de la culture numérique

Comment “une culture” change : bascules, transitions d’époques, blocs historiques, épistémès, ère à ère, âge à âge, âge de. “Ere numérique” – alors qu’on a peut-être laissé filé un mot d’ordre mot d’époque, “société de la connaissance”, “société de l’information”.

Mais aussi : comment la culture, le culturel, est pensée. Anthropologie des cultures successives, diverses, chevauchantes, quelles que soient leurs mobilités. Cultures, culturologies, idéologies anthropologiques – et épistémologiques – des cultures. Ici les effacements, et les marquages discursifs et conceptuels de l’idéologie.

Simondon ici, se situe bien. Reprend par une anthropologie, profonde : jusqu’à la critique technologique, mécanologique, (philosophique ; philosophe-des-techniquologique) de “la culture” – qu’il associe parfois à “culture littéraire”, et par d’autres fois au “dédoublement” [dit-il à propos d’autre chose, son “hypothèse génétique générale”, Du mode d’existence, 228] entre majorité et minorité dans la culture.

D’où la crucialité de l’anthropologique et de l’anthropologie. Mary Douglas pour commencer par exemple.

Et crucialité ensuite du comparer le numérique. Au moins différencier “la culture numérique”, récupérer ses lignes de fractures et bien en accuser le réseau courant. Vers qui, vers où ? A. Appadurai ? Alan Liu ? Les discours émanant des ITT indiens ? Voir Angelie peut-être. Quelles minorations anthropologiques ? Voir peut-être les Comaroff bb, Theory from the South etc. Les décoloniaux sud-américains ? Ce serait de nouveaux échos à mon écoute.

Il faudra de toute façon passer par une sociologie, et une anthropologie mondiale et postcoloniale, du personnel actif. Comment, par exemple, cohabitent à Duke les projets de Laurent Dubois, Walter Mignolo, et Hayles et les laboratoires DigHum.