Weber politique : nutshell
Savant et politique, 182 :
quel genre d’homme fait-il être pour se permettre d’introduire la main dans les rayons de la roue de l’histoire ?
“domaine des questions morales”, “par quelles qualités peut-il espérer se montrer à la hauteur de … la responsabilité [que le pouvoir] fait peser sur lui ?”
Car premier trait des “joies intimes” que peut offrir “cette carrière”, et “conditions personnelles” présupposées : “Elle offre d’abord un sentiment de pouvoir.”
Pouvoir, influence, sur les hommes, sur “les événements historiques importants”.
Sachant que la politique est ce qui releve d’ “un moyen très spécifique, le pouvoir, derrière lequel se tient la violence” (189, it. de Weber).
Pourquoi une sociologie de la domination chez Weber, comme aspect ou cadre conceptuel pour les phénomènes du pouvoir : parce qu’il construit une sociologie de l’action ? Ça dépend-il d’un rapport avec la perspective sémantique, soit les savoirs et sens des acteurs ? (186 : “dans l’économie morale générale de la conduite de vie“.)
On trouve plus loin, 185 : Les politiques qui ont la faiblesse de la soif de pouvoir pour la vanité, “produit d’un cynisme tout à fait minable et superficiel à l’égard du sens de l’action humaine … qui n’a pas la moindre affinité avec le savoir du tragique en lequel toute action est engagée, et avant tout l’action politique.”
Si c’est une sociologie de l’action, alors les types sociaux sont des types d’action soit des “conduites de vie”, et se distinguent par leurs moyens (mais quels moyens des autres types, hors celui-ci ?) : pour la politique, la violence. (194)
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Claire Joubert (23 septembre 2017). Weber politique : nutshell. Ce que fait un angliciste. Consulté le 12 octobre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/n9ec