Professeur en décroissance
Amused, interested, touched, by the shift in perspective afforded by the double play of temporality: advancing career situation (my singular), and advancing capitalism of the politics of knowledge (context – whose exact contours matters and depends).
This also touched upon with VG, in the simplest conversation of the situation – meeting again after the long axe-gash of the Covid stupefaction : careers have been made, most colleagues of our generation & profile will have amassed responsibilities that require executive engagement (I have uprooted from this), but scholarship now in a new logic, newly autonomous, left to its own desire. Under-institutionalized. There are ironic, including angry, angles to this. Mostly those, indeed. Including the new face of otium for schole, « proprement, arrêt de travail », dit pour étymologie le CNRTL. Pour ceux des chercheurs à statut privilégié – simplement titulaires, pour commencer, puis en hautes sphères indiciaires, ou hors quotidien universitaire, toutes les sorties ménagées, par le bas, les plus coûteuses socio-psychologiquement (diverses formes de burnout et exit, le coût est dans l’individuation de la responsabilité – lecture d’Eva Illouz sur sa méthodologie ce matin, sociologie de l’expérience « individuelle ») ou offertes en réclame (IUF, projets programmes bourses financements EX , délégations, statuts de chercheur raréfiés et captés dans les moules nouveaux des postdocs, chaires de programmes – cf nouveau bâtiment au campus à Condorcet, Hôtel à projets -…) — ou dans diverses formes de retraite.
Sortie l’étude du travail, comme forme institutionnelle d’une époque.
Ceci accompagné par une épigraphe générale, roborative, nerveuse, à OTSOG.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Claire Joubert (31 octobre 2021). Professeur en décroissance. Ce que fait un angliciste. Consulté le 5 octobre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/n9u3