Morale et histoire – moral cultures & sujet néolibéral

Comment traiter de la morale : par l’histoire, seul angle qui la prendra dans les doigts sans l’écraser – càd sans entrer sans son jeu, upmanship.

Par la comparaison, encore mieux, distinctement. Campbell & Manning sur les “cultures morales“, en proposent trois en regard, dont la première paire en contraste classique construit par N Elias et al., morale de l’honneur / morale “de la dignité” (I’ll leave them that responsibility of characterization choice). Pour cerner les nouveautés d’une “culture of victimhood”.

Travailler alors par les contrastes, les marques de nouveautés. Observer, par exemple, comment autour de 1997 on voit se présenter aux entretiens de recrutement pour les universités anglaises des étudiants accompagnés de leurs parents (p. 150). Dater les phénomènes, puis les contextualiser, fabriquer les constellations et relations systématiques signifiantes.

Savoir traiter de la morale, s’assurer de méthodologies pour manipuler ses objets : un besoin émergent, sans doute un peu étonnant pour les générations critiques, Boomers ; les moralisations, caractéristiques du capitalisme 2020s. Ses généalogies, mises en place, ermeging & breaking patterns : from 1997 here. Other signs observed, to be collected and examined together.

** J’en suis à l’hypothèse suivante : la moralisation, et la dimension, nébuleuse éthique et axiologique du care, en face des exigences subjectives de l’individualisme néolibéral dans ses expressions de compétition et RH. Une contradiction structurelle, structurante. Il faut l’un pour l’autre, alibis mutuels. Dépolitisation du sujet, stratégies de désocialisation, défaite des institutions du public ; report de la charge sociale et économique sur les individus. Une curieuse configuration de déresponsabilisation politique et de responsabilisation pour les inégalités, la violence de la “compétition” (still a bit of a black box to me yet), la ruine du public et des systèmes socialisés, institués, de solidarité.